Le comité russe a vu le jour dès les débuts de la Maison Antoine Vitez. Coordonné par Hélène Henry et Marie-Christine Autant-Mathieu, avec la participation de Lily Denis et d'autres traducteurs comme Yves Barrier ou Simone Sentz, le comité a d'abord mis l'accent sur la traduction de lacunes : pièces, souvent du début du XXe siècle, oubliées ou décalées mais importantes, telles que La mort du Sénateur d'André Biély, Thamyris le Cytharède d'Annenski, Un miracle ordinaire d'Evgeny Schwartz, les pièces de Lev Luntz, La mort de Néron de Kouzmine... Plus tard, certaines pièces majeures d'Ostrovski sont venues s'ajouter à cette liste, soit dans le cadre d'aides directes de la MAV, soit déposées au répertoire par Lily Denis (Une place qui rapporte, Tel est pris qui croyait prendre, Un amour tardif, La pupille, l'Argent fou, la Sans-dot).
En 1996 paraissait aux éditions Climats le Cahier de la Maison Antoine Vitez n°3, consacré à Vampilov, à la suite duquel le comité a commencé à s'orienter de plus en plus vers les auteurs contemporains : Dragounskaïa, Koliada, Ougarov, Levanov, Grichkovets, les frères Presniakov, Sigariov, Viripaev, entre autres. En 2010, aux éditions Domens, le cahier de la MAV n°7, Les nouvelles écritures russes, sous la direction de Marie-Christine Autant-Mathieu, a fait une première synthèse de ce travail.
Depuis le printemps 2015, le comité russe entame une nouvelle phase de son existence, sous la coordination de Sophie Gindt. L'accent continue d'être mis sur le théâtre russe d'aujourd'hui.