Traduit de l'anglais par Séverine Magois.
Mis en scène par Christophe Rauck.
Trois femmes – une mère, sa fille et sa petite-fille – se racontent à trois époques différentes – des années 1970 jusqu’à aujourd’hui – mais leurs histoires incarnées simultanément sur scène s’entrecroisent et se font puissamment écho.
Dans une pièce à l’architecture virtuose, dix comédien.nes incarnent vingt-sept personnages en quête d’identité. L’autrice britannique Alice Birch, scénariste de séries (Normal People, Dead Ringers…), réinvente la forme dramatique et signe une œuvre percutante et bouleversante, inédite en France. A travers le destin de Carol, Anna et Bonnie, elle explore la question de l’héritage familial, mais aussi les tourments du mariage et de la maternité. Son écriture, brève et incisive, se déploie dans une partition très musicale et d’une infinie précision, qui prend progressivement la forme d’une ode à la vie.
Traduit de l'espagnol par Laurent Gallardo.
Mis en scène par Jean-Noël Dahan.
Ulysse est un ingénieur immigré. Il ne sait s’il doit rester vivre dans la ville occidentale qu’il est en train de bâtir ou reprendre son périple pour retourner chez lui auprès de sa famille.
Aux confins de cette cité en perpétuelle mutation, il rencontre une femme dont l’identité s’avère tout aussi changeante. C’est Électre qui revient des funérailles de sa mère. C’est Phèdre qui est tombée amoureuse de lui. C’est Médée qui sort de prison après y avoir passé dix-sept ans pour le meurtre de ses enfants. C’est Antigone, la sœur d’un terroriste traqué par la police.
Adaptation de Le Mardi où Morty est mort, traduit du suédois par Marianne Ségol et Karin Serres.
Mis en scène par Pascal Daniel-Lacombe.
Un matin ou peut-être un soir, quand en Suède le jour cède sa place à la longue nuit polaire, un vieil homme meurt laissant derrière lui une veuve et une petite communauté désemparée, en proie à des questions existentielles. À la fois victimes d’eux-mêmes et de cette société qui ne connaît ni compassion ni fraternité, iels témoignent d’une maladroite humanité qui nous émeut autant qu’elle nous fait rire. Fable contemporaine, Dan Då Dan Dog est un conte d’hiver qui prend le détour du rêve, ouvrant la possibilité d’une autre temporalité, verticale et multiple. Par une dramaturgie malicieuse, la metteuse en scène Pascale Daniel-Lacombe bobine et rembobine l’espace et le temps, évoquant avec humour et tendresse les incertitudes de notre époque tourmentée.