Denise Laroutis, après avoir enseigné la langue espagnole, s’est tournée vers l’édition et la traduction. De l'espagnol, elle a traduit des œuvres de Javier Tomeo, Manuel Vázquez Montalbán, María Luisa Bombal, Juan Carlos Onetti, Rosa Chacel, Alvaro Pombo, Enrique Vila-Matas, Rafael Chirbes, Alejandro Zambra, entre autres auteurs. Conseillère littéraire pour la littérature espagnole, de 1982 à 2007, de Christian Bourgois. Plusieurs des livres de l'Espagnol Javier Tomeo qu'elle a traduits ont été adaptés pour la scène. Au théâtre, elle a traduit des pièces de Marco Antonio de la Parra, Andrés Caicedo, Victor Viviescas, Rodrigo García, Jaime Chabaud (avec Françoise Thanas), Pilar Campos Gallego, Federico García Lorca, Lola Arias, Alejandro Moreno Jashes, entre autres auteurs. Ses traductions du Peintre de son déshonneur et du Schisme d’Angleterre de Pedro Calderón de la Barca, sont publiées aux Éditions Théâtrales, dans la collection « Théâtre de Calderón », qu’elle dirige. La traduction de La vida es sueño, de Calderón de la Barca sous le titre La vie est un rêve, montée par Arnaud Meunier, Galin Stoev, Jacques Vincey et Alexandre Zloto, est publiée aux Solitaires intempestifs.
Membre du comité littéraire espagnol, Denise Laroutis fait partie depuis 1992 de la Maison Antoine-Vitez, dont elle est vice-présidente.
Prix consécration de la Société des gens de lettres en 2007.
Avec Christilla Vasserot, elle a dirigé le cahier N° 9 de la Maison Antoine-Vitez sur les Nouvelles écritures théâtrales d’Amérique latine – 30 auteurs sur un plateau, paru aux Éditions Théâtrales en 2012.